Michel Tremblay adapte Mistero buffo : les questions de l’oralité
DOI:
https://doi.org/10.6092/issn.1974-4382/16031Parole chiave:
traduction théâtrale, adaptation, traduction au Québec, Michel Tremblay, Dario Fo, Mistero buffoAbstract
Michel Tremblay est certainement le dramaturge québécois. Célébré pour ses pièces et ses romans, traduit en plusieurs langues, il est à son tour l’un des traducteurs/adaptateurs dramatiques les plus prolifiques de son époque, avec une quarantaine de réalisations depuis la fin des années 1960. En 1973, Tremblay adapte une des œuvres les plus connues de Dario Fo, Mistero buffo. Cette adaptation a été étudiée à plusieurs reprises, notamment par Jane Dunnett (1996 ; 1997 ; 2001 ; 2006) et, plus récemment, dans un volume portant sur le travail traductif-adaptatif du dramaturge (Ladouceur et al. 2017). Toutefois, elle a été abordée surtout sous l’angle sociocritique : l’usage du joual et l’appropriation du texte ont été lus systématiquement, et seulement, comme des instruments au service des aspirations séparatistes/autonomistes du dramaturge, l’approche micro-textuelle faisant encore défaut. Notre contribution va essayer de relire le Mistero buffo de Michel Tremblay du point de vue de son écriture et de son rapport à l’oralité. Quelques mots sur l’histoire de cette adaptation et de sa source précéderont une série d’exemples par lesquels nous espérons mettre en lumière le traitement d’une oralité assez particulière. Dans la première partie, nous serons évidemment amenés à parcourir rapidement les raisons sociales et historiques de cette adaptation.
Downloads
Pubblicato
Come citare
Fascicolo
Sezione
Licenza
Copyright (c) 2022 Fabio Regattin
Questo lavoro è fornito con la licenza Creative Commons Attribuzione 4.0 Internazionale.